Innondation : par une crue (débordement de cours d’eau), Par lave torrentielle (torrent et talweg ), Par submersion marine, Houle cyclonique, Par ruissellement et coulée de boue
Mouvement de terrain : Affaissement, effondrement, éboulement, chutes de pierres et de blocs, glissement de terrain, recul du trait de côte ou de falaises, tassements différentiels.
Feux de forêt :
On parle d’incendie de forêt lorsque le feu concerne une surface minimale de 0,5 hectare d’un seul tenant, et qu’une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite.
Feux de sols, feux de surface, feux de cimes.
La dénomination vaut aussi pour les incendies des formations subforestières de plus petite taille
- Le maquis, formation fermée et dense sur sol siliceux
- La garrigue, formation plutôt ouverte sur sol calcaire
- Les landes, formations sur sols acides, assez spécifiques de l’ouest de la France (Vendée et Bretagne), composées de genêts et de petits arbustes.
Séisme : Aucune typologie officielle mais une caractérisation de l’ampleur du phénomène naturel grâce à deux échelles: l’échelle de Richter et l’échelle d’intensité.
Avalanche : Avalanches en aérosol, avalanches coulantes ou denses, avalanches mixtes
Eruption volcanique : Nuées ardentes, coulée de lave, émanations de gaz
Cyclone :
Echelle :saffir sympson dans le pacifique.
Le 20 mars 2010, le volcan islandais Eyjafjöll.
Depuis 1995, la Soufrière, à Montserrat (Antilles), a entraîné l’évacuation des deux tiers de l’île et la capitale, Plymouth, a été complètement détruite.
En 1902, en Martinique, des nuées ardentes provenant de la Montagne Pelée firent 29 000 morts et détruisirent les villes de Saint-Pierre et de Morne Rouge.
En l’an 79, le Vésuve a détruit entièrement la ville de Pompéi.
Tempête
Tsunami
Textes régementaires :
Le préfet et le maire se partagent l’information préventive du citoyen, des scolaires, des professionnels. La loi du 22 juillet 1987 a instauré le droit des citoyens à une information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis sur tout ou partie du territoire, ainsi que sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Cette partie de la loi a été reprise dans l’article L 125.2 du Code de l’environnement.
Sous l’autorité du préfet deux documents d’information des populations sont réalisés, généralement par les services interministériels de défense et de protection civile (SIDPC).
- Les dossiers départementaux des risques majeurs (DDRM) recensent à l’échelle d’un département l’ensemble des risques par commune. Ils expliquent les phénomènes et présentent les mesures de sauvegarde.
- Les dossiers communaux synthétiques (DCS) situent les risques dans chaque commune, au moyen de cartes au 1:25 000 et rappellent les évènements historiques, ainsi que les mesures de sauvegarde.
- Dans les départements concernés (32 départements du Sud de la France), le plan de protection des forêt contre les incendies, arrêté par le préfet, définit la stratégie de prévention des incendies adoptée par les pouvoirs publics. Ce plan est consultable en préfecture ou en s’adressant à la direction départementale des territoires (DDT ou DDTM).
- Les dossiers d’information communaux sur les risques majeurs (DICRIM) sont établis par le maire. Ils complètent les informations contenues dans les précédents documents par les mesures spécifiques prises en vertu des pouvoirs de police du maire. Ils peuvent être accompagnés d’un plan de communication comprenant une campagne d’affichage et une campagne d’information. Disponibles en mairie, ces documents ne sont pas opposables aux tiers.
Le ministère de l’Alimentation, de l’agriculture et de la pêche finance les actions de surveillance et d’équipement des massifs forestiers du Sud de la France. En 2010, ces actions, celles de l’ONF et l’intervention de l’Union Européenne (FEADER et FEDER) représentent près de 30 millions d’euros.
L’Etat emploie des ouvriers forestiers spécialisés en matière de défense des forêts contre les incendies (DFCI) encadrés par des cadres de l’Office National des Forêts (ONF). Différentes prestations sont fournies par les agents de l’O.N.F. selon les départements à la demande des préfets / Directions Départementales Interservices ( : patrouilles préventives dans les massifs, Cellule Forestière d’Appui sur grand incendie (cartographie informatique en direct des feux et aide à la prévision), Equipes de guidage des moyens et de reconnaissance, Equipe Pluridisciplinaire d’Investigation sur l’Origine des Incendies de Forêts (équipe d’enquête mixte forestiers - gendarmes), équipe de feux tactiques, etc.
Certains conseils généraux emploient des agents territoriaux spécialisés en DFCI et appelés sapeurs forestiers (véhicules jaunes).
Enfin des bénévoles regroupés dans des Comités communaux de feux de forêt (CCFF, véhicules orange) peuvent participer à des actions de DFCI en période de danger météo.
Dans le domaine de la lutte, qui relève au premier chef des sapeurs pompiers des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), le ministre de l’intérieur mobilise pour renforcer l’action de ses derniers des moyens nationaux aériens (23 avions bombardiers d’eau, 3 avions de reconnaissance et d’investigation, 40 hélicoptères) ou terrestres (1 500 personnels des formations militaires de la sécurité civile). Le ministère de l’intérieur finance également la mise en œuvre de renforts interdépartementaux lorsqu’ils s’avèrent nécessaires.
Plan de communication
Le maire peut imposer ces affiches :
- dans les locaux accueillant plus de 50 personnes,
- dans les immeubles regroupant plus de 15 logements,
- dans les terrains de camping ou de stationnement de caravanes regroupant plus de 50 personnes,
- les propriétaires de terrains ou d’immeubles doivent assurer cet affichage (sous contrôle du maire) à l’entrée des locaux ou à raison d’une affiche par 5 000 m² de terrain.
L’alerte et les consignes
Le signal national d’alerte consiste en trois émissions successives d’une minute chacune et séparées par des intervalles de cinq secondes, d’un son modulé en amplitude ou en fréquence. Des essais ont lieu le premier mercredi de chaque mois à midi. Le signal est diffusé par tous les moyens disponibles et notamment par le réseau national d’alerte et les équipements des collectivités territoriales. Il est relayé par les dispositifs d’alarme et d’avertissement dont sont dotés les établissements recevant du public, et par les dispositifs d’alarme et de détection dont sont dotés les immeubles de grande hauteur. Pour les mouvements de terrain, ce signal ne sera diffusé que pour les phénomènes de grande ampleur. En effet, l’évolution de ces derniers étant régulièrement surveillée, ce n’est qu’en cas d’aggravation que l’alerte est déclenchée. Dans les autres cas, le temps d’alerte avant un événement exceptionnel est court, voire inexistant.
Les messages d’alerte contiennent des informations relatives à l’étendue du phénomène (tout ou partie du territoire national) et indiquent la conduite à tenir. Ils sont diffusés par les radios et les télévisions.